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Photo du rédacteurTaina CALISSI

Impression Dubai... au soleil couchant


Les Emirats Arabes Unis (EAU) , après la Norvège, sont le deuxième pays que je visite pour la première fois en 3 mois. Je suis à Dubaï depuis quelques jours et, avouons-le, j'en ai déjà pris plein les yeux. Entre culture et démesure, Dubai est si « multiple » qu'il m'est difficile de choisir l'angle sous lequel je pourrai traiter ce premier article. Même obtenir un cliché de l'ensemble de la ville de Dubai est complexe. Tout est tellement plus haut, plus étendu, plus éclectique, plus...


Mon propos ne sera pas de pointer l'impact environnemental de Dubai. La question du développement durable est bien trop importante et complexe pour en débattre ici. A sa décharge, je dirai simplement qu'à l'instar d'autres Emirats, notamment Abu Dhabi (vision 2030), et avec l'Expo universelle 2020 en perspective, Dubai entame depuis quelques années des projets immobiliers et technologiques focalisés sur une meilleure maîtrise de la dépense énergétique, le réemploi de ressources, l'amélioration des conditions de travail, la préservation des traditions, tout en maintenant son cap sur le Tourisme d'affaires et de loisirs.

Toujours plus haut

C'est impressionnant de savoir qu'en 1980, Dubai comptait à peu près autant d'habitants qu'en Polynésie française aujourd'hui (environs 275000), contre désormais plus de 2,3 millions résidents dont 70% seraient étrangers. Autre clin d'oeil à Tahiti et ses îles, la pêche à la perle était l'une des ressources et activités principales des Dubaïotes.

Aujourd'hui, avec ses nombreux quartiers émergeant au beau milieu du désert, un ciel parfois saturé de nuées de sable où se détache la silhouette de centaines d'immeubles et grattes-ciels à la configuration spectaculaire défiant toutes les lois physiques, ses éclairages et strass rehaussant chaque structure, chaque objet, la Dubai moderne me rappelle Las Vegas et Manhattan mélangées... multiplié par dix !

C'est au Cove que nous nous sommes installés la semaine dernière pour siroter quelques bières au coucher du soleil, mais surtout parce que le moment et l'endroit étaient idéals pour observer le symbolique Burj Al Arab, hôtel autoproclamé 7 étoiles. A juste titre selon les experts. Accessible à seuls quelques privilégiés si l'on ne réside pas dans l'une de ses suites, ou partiellement à l'occasion de visites guidées, cet immeuble en forme de voile de bateau a été achevé il y a 17 ans. Comme la Palme Jumeirah, le Burj Al Arab marque véritablement le début du rayonnement international de Dubai, soutenu par la promotion irréprochable de projets immobiliers originaux et de son développement touristique qui continue d'en récolter les fruits. A la nuit tombée, l'hôtel s'illumine et c'est le bon moment de prendre quelques photos de ce symbole d'innovation architecturale indiscutable.

A Paris, nous avons la Tour Eiffel dont la taille, flèche incluse, est quasi identique à la Burj Al Arab. A Dubai il y a la Burj Khalifa culminant à 828 mètres, soit plus de 2,5 fois la hauteur de la Grande Dame. La première fois que j'ai vu la Burj Khalifa, c'était le lendemain de mon arrivée. J'étais pour ainsi dire à ses pieds, il faisait nuit. On aurait dit un édifice intergalactique, un stalagmite de glace scintillant au clair de Lune avec ses milliers de lumières blanches clignotant comme de manière aléatoire sur toute sa surface... une antenne ou une échelle monumentale connectée aux étoiles... Cette vision m'a littéralement fascinée.

Les lumières de Dubai

Nous y sommes retournés de jour pour y déjeuner. Là, les tarifs à la carte nous ont fait comprendre que nous y étions comme à la terrasse du Café de l'Homme à Paris, la proposition de l'excellente salade Cesar au Homard en moins. Cependant, situés à la circonférence et au dessus du lac où croisent les abra (bateaux convertis à la fonction de gondole vénitienne), les nombreux restaurants proposent une cuisine traditionnelle ou internationale : arabe, indienne, asiatique, souvent italienne et fusion... Les établissements se positionnant bios parfois ne servent pas d'alcool. Le choix est vaste : en terrasse ou en salle climatisée, la vue sur la Burj Khalifa vaut le détour, même si pour en apercevoir le sommet, il nous faut frôler le torticolis.

Chaque soir, la Fontaine dansante de Dubai située dans le canal artificiel aux pieds de la Burj Khalifa mobilise des décibels habilement réglées, 6600 ampoules, 25 projecteurs de couleurs, 1,5 millions de lumens, plusieurs milliers de litres d'eau projetés à plus de 150 mètres de haut pour un spectacle de sons et lumières, aquatique et chorégraphique, pareil au Bellagio hôtel de Las Vegas. Les façades de la Burj Khalifa sont quant à elles le tableau d'un LED show haut en couleurs et futuriste. Ces performances artistiques programmées toutes les demi-heures entre 18 à 22 ou 23 heures selon la saison, durent en moyenne 4 minutes. Les grandes allées à la périphérie du lac, délimitées par de somptueuses balustrades, accueillent alors familles, groupes d'amis et badauds solitaires par milliers car, cerise sur le gâteau, ce spectacle quotidien est gratuit. Je vous en propose un aperçu ci-après...

Un aperçu en vidéo :



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